Simulation réalisée sur le parking aérien rue Mazenod à Marseille
© Philippe Paoli |
Pop up house
De l’art du papier à l’ère du béton ou comment retourner la peau d’un bâtiment comme une pelure d’orange pour construire une maison accrochée à la façade qui l’a générée.
La technique employée est le kirigami, un dérivé de l’origami qui intègre la découpe en plus du pliage.
Le projet exploite et fait entrer en collision les deux symboles de l’architecture moderne.
En effet, c’est à partir du modèle des grands ensembles d’habitation collective ou de bureaux (une Barre ou une Tour comme matrice) qu’apparaît par découpage et pliage de sa façade, une maison individuelle archétypale (de la cabane de jardin à la maison résidentielle préfabriquée).
Pop up désigne usuellement le travail de pliage du papier mais aussi les fenêtres intrusives qui apparaissent à notre insu ou non devant nos interfaces d’ordinateur. Il y a dans ce terme une notion de parasitage qui dans le cas de la pop up house prend la forme d’un habitat qui se nourrit de la matière d’un autre pour surgir hors de celui-ci. Le bâtiment hôte déploie sa peau vers l’extérieur, repoussant les limites de son architecture et créant une toute nouvelle relation à son environnement.
Projet mené pendant deux ans avec le club immobilier Marseille Provence dans le cadre des Ateliers de l'Euroméditerranée Marseille Provence 2013. Avorté pour cause de litige avec l’architecte.
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