La boîte de Pandore, un cabinet de curiosité contemporain
Musée Réattu, Arles
Exposition collective construite avec des œuvres des Réserves du musée.
18 février – 31 mai 2020
Commissariat et scénographie : Andy Neyrotti
« Au-delà du vêtement d’appart, le costume de lumière est pour le torero une sorte de mue, une enveloppe temporaire qu’il ne portera plus forcément mais qui accompagne une étape de sa carrière. Il conserve la trace mémorielle et physique des corridas : la transpiration, le sang. Il symbolise le prestige de la fonction et matérialise les qualités attendues d’un matador : courage, dignité, virilité, maintien de la tradition.
L’artiste a choisi d’associer l’image du vêtement à une boîte de coléoptères : des chrysina plusiotis resplendens, dont les exosquelettes présentent une qualité remarquable de luisance et une teinte dorée inimitable. La couleur ayant toujours à voir, chez l’insecte, avec la place qu’il occupe dans l’écosystème, elle constitue donc un langage visuel que les autres espèces doivent interpréter, comme les couleurs et les broderies du costume du matator, dont les codes seront décryptés par les aficionados. » Andy Neyrotti |
Ailes /flamant rose, tirage pigmentaire, 27 x 40 cm, 2015 |
Ailes, 4 tirages pigmentaires, 2015 |
Ailes /fourmillon, tirage pigmentaire, 27 x 40 cm, 2015 |
Habit de lumière, photographie et boîte de scarabées |
Scarabées dorés, Costa Rica , boîte carton et verre, 18 x 24 cm |
Habit de lumière, du Matator de toros Juan Bautista, porté lors de la feria de Valencia en 2011, broderies de Don Antonio López, Sasteria Fermin, Madrid.
Photographie couleur 120 x 120 cm, tirage Lambda |