La forme d’une ville, le coeur d’un mortel, 2016
6 piezographies au charbon sur papier, 45 x 55 cm chaque
Un même espace répété à l’identique accueille des propositions urbanistiques variées. Repris des dessins de l’architecte allemand Heinrich Tessenow dans son ouvrage Wohnhausbau paru en 1927, l’intérieur dessiné est celui d’une maison champêtre allemande du début du XXème siècle. Sur la table, le blanc de la nappe accueille des blocs architectoniques disposés dans des configurations variées. Façonnés à partir de nuances de gris taillées dans des photographies d’intérieur provenant du livre de Tessenow puis collées ensemble numériquement, les
formes géométriques deviennent immeubles ou maisons, ville dense ou quartier pavillonaire, au gré d’un jeu de construction dont les protagonnistes se sont temporairement eclipsés.
Où sont ces urbanistes ? Dehors ? Au jardin ?…Car pour penser la ville, la campagne est-elle une nécessité ? |
La forme d’une ville, le coeur d’un mortel, 2016
Vue d'ensemble et détail |