À l’origine des dessins muraux, il y a un désir d’extension des territoires et par ricochet, du format. Mes dessins se sont étendus à mesure que les relations abordées se multiplient. De dessins organisés autour de deux personnages comme dans la série des Implications amoureuses, le champ s’est étendu pour arriver aux panoramas qui réunissent de multiples protagonistes, différents gestes, différents temps - quelque chose comme une certaine idée de la ville - et cela dans un espace de fait plus étendu ; sortant donc des formats de papier, les dessins se sont alors logiquement posés sur le mur. Les panoramas me permettent aussi d’investir le terrain des coïncidences de façon plus riche mais surtout, là où d’autres pièces seront plus "concentrées" sur un geste, une histoire - en quelques sortes un moment précis - ils permettent d’organiser les séquences en paralèlle, comme en électricité, que des rapprochements d’existences et de nécessités soient rendus possibles, comme irrigués souterrainement par des liaisons invisibles. S. N.
|
|
|
|